Les Acadiens réfugiés en France
A partir de l’automne 1758, de nombreux Acadiens ont été déportés ou se sont exilés en France des suites de la guerre de Sept Ans, qui s’est tristement achevée en 1763 par la perte de la Nouvelle-France. A leur sujet, en France métropolitaine, les traces du passé des régions de la moitié ouest et des côtes de la Manche révèlent autant de lieux de mémoire étonnants. Certains sont déjà mis en lumière par des objets ou monuments, comme à Belle-Île-en-Mer, Châtellerault ou Nantes, où la mémoire acadienne est bien gardée. Mais beaucoup restent encore largement ignorés et à concevoir. L’ambition du site 1758 de les faire découvrir et surtout de faire vivre leur histoire.
Le départ pour la Louisiane
C’est tout particulièrement le cas de Nantes où de nombreux réfugiés acadiens se sont concentrés jusqu’en 1785. Cette année-là, un convoi de sept navires se met en route pour traverser l’océan atlantique. De mai à octobre 1785, ce sont près de 1600 Acadiens qui sont enfin partis de Nantes et de Paimboeuf pour la Louisiane. Ils venaient de Nantes, pour la plupart, mais aussi de Saint-Malo, Paimboeuf, Morlaix et Belle-Ile-en-Mer. Ils contribueront tous à former en Louisiane ce qui s’appelera par la suite le peuple cadien (cajun).
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Image d’en-tête : Détail de la fresque de Robert Dafford, rue des Acadiens à Nantes, illustrant le départ des Acadiens du port de Nantes pour la Louisiane en 1785, avec, en arrière-plan, le quai de la Fosse (auteur Jibi44, licence CC BY-SA 3.0)
Jean-Marc Agator